Il faut reconnaître une chose : en matière de communication sur le mode victimaire, les petits gars de Syriza sont quand même très forts. Voilà maintenant des mois que les Tsipras, les Varoufakis et leurs innombrables relais médiatiquement exposés relaient à l’envi l’idée selon laquelle les « criminels » de la Troïka cherchent à « humilier le peuple grec » en le noyant sous le poids d’une dette forcément illégitime, mais surtout inremboursable. L’histoire est belle et a ce petit je-ne-sais-quoi d’épique — le peuple qui se lève comme un seul homme pour abattre le tyran qui l’oppresse — qui fait rêver les jeunes aventuriers et pleurer les vieilles dames. L’ennui, c’est que c’est une vaste blague. Démonstration.
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La question est aussi :
RépondreSupprimerPourquoi les Bourses sont-elles si nerveuses ? N'auraient-elles pas dû intégrer depuis longtemps tout ce cirque grec, y compris leur sortie de l'euro ?
Souris donc
Il y a la Grèce, certes, mais aussi la Chine en ce moment...
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