Cher musulman,
Je ne suis certes pas le premier non-musulman à me fendre d’une lettre ouverte qui t’est adressée. J’en ai bien conscience et je devine que cette mode t’irrite au moins un peu. Pourtant, je te prie de bien vouloir t’armer de patience parce que ce que j’ai à te dire est vraiment important et il me semble que ça n’a pas encore été dit.
Je suis un occidental. Le terme est vague et, bien sûr, recouvre un très grand nombre de réalités différentes mais il est suffisamment précis pour mon propos. Par « occidental » j’entends un de ces peuples qui, il y a quelques siècles déjà, a décidé de se défaire du pouvoir arbitraire des rois et, par la même occasion, de reléguer les religions à la stricte sphère privée. Nous avons, dit-on en terre chrétienne, séparé l’Église de l’État. C’est ce que l’on appelle communément le modèle occidental qui, à vrai dire, n’est pas plus occidental qu’oriental mais peu importe : c’est notre culture, notre manière de concevoir la vie en société, le rôle de l’État et celui des religions ; nous l’avons conquis de haute lutte et nous y sommes très attachés.
Or voilà que, depuis quelques temps, nous recevons de ce que je vais appeler maladroitement le monde arabo-musulman des messages très inquiétants. Ce sont des messages de haine. Ce sont des messages de guerre. Depuis ce sinistre jour de septembre 2001, nous avons découvert avec horreur la signification de ce qu’une partie des musulmans appellent le djihad. Depuis maintenant plus de dix années, nous voyons défiler sur nos écrans les images insoutenables des sociétés dominées par la charia. Depuis une décennie entière, nous entendons des gens qui se déclarent musulmans et qui nous avertissent que, pour reprendre les termes de l’un d’entre eux, « le jihad ne s’arrêtera que quand le drapeau de l’Islam flottera sur le balcon de l’Élysée et de la Maison Blanche ».
Je sais ce que tu vas me répondre. Tu vas me dire que les djihadistes d’Al-Qaïda, d’Al-Nusra et de l’ISIS ne sont pas représentatifs de l’ensemble des musulmans. Tu vas me dire que ce sont des groupuscules de fanatiques qui dévoient le message de l’Islam et que leurs premières victimes sont, bien souvent, tes frères musulmans. Je sais cela ou, pour être tout à fait honnête, je crois que je sais. C’est justement le message que je veux te faire passer : la plupart d’entre nous, occidentaux, ne comprenons absolument rien à l’Islam et au monde arabo-musulman en général.
Et pourtant, crois-moi, ce n’est pas faute d’avoir essayé. J’ai lu le Coran, j’ai épluché des centaines d’articles écris par des experts occidentaux comme par des musulmans, j’ai saisi chaque occasion qui se présentait d’en parler à ceux de mes amis qui partagent ta religion. J’ai vraiment essayé de comprendre, de faire preuve de subtilité et d’ouverture d’esprit et devines quoi ? Juste au moment où j’ai été pleinement convaincu que les djihadistes n’étaient qu’une infime minorité et que l’immense majorité des musulmans n’aspirent qu’à vivre dans un monde de paix et de tolérance, il s’est trouvé une demi-douzaine d’experts, de docteurs de la foi et même un premier ministre turc pour m’affirmer que l’Islam modéré n’existe pas et que le devoir de tout musulman était de mener le jihad jusqu’à l’instauration d’un califat mondial.
Bref, nous ne comprenons rien. Imagine-toi que, pour la plupart des occidentaux, un kabyle est un arabe au même titre qu’un kurde. Imagine-toi que, pour nous, les différences qui existent entre sunnisme, chiisme et soufisme relèvent de subtilités qui nous échappent complètement. Imagine ma stupeur quand j’ai appris que l’ISIS avait dynamité la mosquée construite sur la tombe de Jonas à Mossoul ! Des musulmans qui font sauter les lieux-saints de l’Islam ? Quoi ? Faut-il que nous lisions aussi tous les hadiths pour comprendre ce que l’Islam est ou n’est pas ?
Voilà notre problème : l’immense majorité des occidentaux ne se donneront pas cette peine. Ils vont se contenter de visionner ad nauseam les vidéos de décapitations, de pendaisons et d’exécutions sommaires qui circulent sur Internet. Ils vont se contenter de regarder avec stupeur le drapeau du djihad flotter au-dessus de la place de la Bastille. Ils vont se contenter de relayer les nouvelles, vraies ou fausses, qui nous apprennent que les intégristes recrutent dans nos banlieues, que l’ISIS a décidé d’exciser toutes les femmes d’Irak et de Syrie et qu’il n’y a désormais plus de communauté chrétienne à Mossoul. Imagines-tu ce que de telles informations produisent dans l’esprit d’occidentaux qui, encore une fois, ne comprennent pas ton monde ?
Étymologiquement, le mot islamophobie signifie « la peur de l’Islam ». Crois-moi, rien ne saurait être plus faux ; ce n’est pas de la peur que je vois autour de moi : c’est de la haine, une haine féroce qui s’exprime désormais au grand jour, une haine qui ne vise pas les seuls djihadistes mais tous les musulmans. Partout dans notre monde occidental, l’image des musulmans se dégrade à vue d’œil : les enquêtes d’opinion, les bulletins dans les urnes, les discussions entre amis — et je te passe les commentaires sur Internet — pointent tous dans la même direction.
Les fondamentalistes croient, manifestement, que nos mœurs pacifistes, nos libertés civiles et nos scrupules font de nous des adversaires faciles. C’est une terrible erreur. Ces choses-là ne tiennent que tant l’opinion du plus grand nombre refuse l’usage de la violence. Or, pour toutes les raisons évoquées plus haut, cette opinion évolue et elle évolue vite. Faut-il rappeler que ce sont des démocraties — nos démocraties — qui ont bombardé Dresde et Hiroshima ? Souhaites-tu vraiment mourir en martyr et faire de moi un assassin ? Éviter que de telles horreurs se reproduisent ne mérite-t-il pas que nous prenions, toi et moi, quelques risques personnels ?
Car c’est bien de ça donc il est question n’est-ce-pas ? Prendre un risque personnel. Beaucoup de mes amis vont me reprocher ces quelques mots. Jusque dans ma propre famille et à mon plus grand regret je ne compte plus ceux qui ne voient plus dans l’Islam qu’un ennemi irréconciliable, une menace qu’il faut écarter par tous les moyens. On va me reprocher cet article et, sans doute, te reprochera-t-on de dénoncer les intégristes et de refuser publiquement cette escalade mortifère. Mais tu dois le faire. Je sais que c’est difficile mais pense à Dalia Al Aqidi, cette journaliste irakienne et musulmane, qui présente désormais son journal télévisé avec une croix autour du cou en signe de soutien aux chrétiens de Mossoul. Elle — admirable femme ! — risque sa vie.
Voilà, si j’ai pris la liberté de t’écrire aujourd’hui et de te tutoyer, c’est qu’en m’adressant à toi, ami musulman que je ne connais pas, je m’adresse aussi à ceux de mes amis qui partagent ta religion. Ce sont des gens biens, des hommes et de femmes de bonne volonté qui, par des détours qui leurs sont propres, ont trouvé le moyen de concilier leur foi avec notre modèle occidental et je suis absolument certain qu’ils ne sont pas des exceptions. Je sais que tu existes, je sais que tu m’entends : nous devons, toi et moi, refuser le piège dans lequel sont en train de nous enfermer les fanatiques qui sévissent au nom de l’Islam.
Maintenant plus que jamais, lève-toi et parle !
Les comportements observés sont encouragés par la doctrine du dîn de l'islam. Pour connaître cette doctrine, il suffit de s'informer avec attention sur le contenu des textes qui, selon les docteurd de l'islam (sunnite), définissent cette conception : Coran, hadiths, Sira.
RépondreSupprimerTout cela n'est pas très mystérieux. C'est ainsi depuis un bon millier d'années (en étant modéré). Que l'islam se manifeste en mode virulent ou en mode contenu dépend des circonstances. Nous sommes en phase activiste où l'islam "radical" se veut fidèle à ses racines.
Si une proportion massive de musulmans de nos pays continue à être incapables de réviser la doctrine dans son cœur (statut du Coran et des hadith, nature du caractère de "beau modèle" attribué à Mahomet, notions de jihad, de fitra, de dhimma, etc.), nous allons évidemment au conflit le plus dur.
Les bavardages émollients sur "il faut contextualiser", jamais suivis d'effets, le chantage à la "stigmatisation" parfaitement cynique, tout ça finira par lasser même les journalistes et les intellectuels les plus niais, même les dirigeants politiques les plus veules. Les occidentaux savent ou soupçonnent que ces élites sont irresponsables et nous mentent. C'est une situation périlleuse.
Puisse votre ami musulman enfin ouvrir les yeux.
Je ne vois pas où "nous allons au conflit le plus dur"? Pour l'instant, tout indique que nous glissons simplement vers le chaos, la pagaille qui règne dans les pays musulmans. Ce type d'espoir, ou de débat, de voir les musulmans se réveiller et réformer leur religion est d'autant plus fréquent que la présence du culte musulman est importante, et on ne distingue aucun point de bascule même jusqu'au-delà des 99% de musulmans.
RépondreSupprimerDans la réalité, l'islam tel qu'il est défini par les textes fondateurs n'est qu'une utopie, simplement plus durable que les autres. Il n'a jamais pu être imposé en plus de mille ans d'efforts. Et l'islam tel qu'il est défini par les actes et le comportement des musulmans n'est guère qu'une morasse stérile.
Cher ami musulman: meurs donc enfin pour de bon! Seulement dans ta tête ou aussi dans la réalité, si tu y tiens. Mais vraiment, cette fois, pour de bon, nom de dieu.
Ayant parfois joué au jeu qui consiste à m'imaginer vivre quelques années avant un événement important, j'en ai retiré une certaine peudence quant à penser que telle ou telle évolution est impossible. L'apparition de l'islam elle-même, et surtout ses conquêtes premières rapides n'auraient guère été envisageables par des as de la géostratégie byzantine ou sassanide. Je blague un oeu, mais je veux dire que la reforme profonde de l'islam, je ne suis pas en position de la trouver impossible. Je ne la crois guère probable à vue humaine.
SupprimerVous n'avez pas tort d'envisager une évolution non pas de type conflit, mais de type ensauvagement. C'est une trajectoire possible, d'autant que les sociétés occidentales donnent souvent l'impression de se suicider et de laisser aller les choses. J'ai tout de même l'impression d'une coupure croissante entre les populations, de plus en plus excédées, et leurs élites. Une telle situation, si elle est réelle, est dangereuse.
Moins dangereuse, néanmoins, pour l’aventure humaine dans son ensemble, que la déchéance lente mais inéluctable qui constitue l'alternative. On peut gagner une confrontation. Ainsi, "tout le monde", sans doute, se félicite de l'intervention des États-Unis en Europe dans les années 1940. Mais pour l'instant, personne n'a jamais favorisé ce que nous appelons aujourd'hui la civilisation depuis l'intérieur de l'Islam (I majuscule). Ou seulement dans la (faible) mesure où cet effort s'opposait à l'islam i minuscule).
SupprimerBien sûr, la guerre est une perspective repoussante et il est aberrant de l'appeler de ses vœux. Mais sans accepter cette perspective et envisager de vaincre, la seule issue est la défaite. Préventive en quelque sorte. D'autre part, la guerre revêt de nombreux aspects. Et le pire d'entre eux peut ici rester très circonscrit (à moins que l'on attende suffisamment pour devoir affronter un Iran nucléarisé). Les aspects déterminants de cette guerre se situent sur le plan de la propagande, ou plutôt de la contre-propagande. De la contre-dawa. Il faut briser les fondements de la foi musulmane, gagner la guerre psychologique contre cette religion vénéneuse. C’est possible, à condition de le tenter. Au moins une fois dans l’histoire.
http://ripostelaique.com/guerre-contre-lislam-mobilisation-generale.html
SupprimerLes contributions de Moreno Al Ajamî sont intéressantes. Il ouvre bel et bien des portes de réforme de l’islam en structurant logiquement l’approche du texte coranique. Pour lui, le coran dicte de lui-même les postulats de base, les clés de compréhension correcte, de son texte: il exigerait ainsi (je tente une synthèse) qu’on en tire des sens explicatifs (et non suggestifs), univoques (et non multi/équivoques), cohérents (par rapport à l’ensemble, donc sans abrogabilité), intemporels (et non contextualisés) et universels (et non spécifiques). Mais si son explication théorique est brillante, son exemple (le verset 59.7 qui justifierait pour les sunnites le recours à la sunnah pour légiférer) est faible. J’aurais préféré le voir ici à l’oeuvre avec le 33.21 par exemple.
RépondreSupprimerD’autre part, il propose des démarches intéressantes, par exemple en expliquant, ce qui est vite évident aux lecteurs objectifs des textes fondateurs et de l’histoire connue de l’islam, que « la sira informe le coran ». La sira tente en effet visiblement de donner un contexte au texte coranique, mais sa présence prédéfinit ensuite la compréhension ou l’interprétation du coran en y ajoutant des éléments contextuels que le coran ne fournit d’aucune manière. Idem pour les hadiths, plusieurs décennies plus tard. Idem ensuite pour les consensus des juristes (et surtout les abrogeants/abrogés). Tous ces éléments alourdissent ou restreignent la compréhension du coran et les remettre en question ouvre, semble-t-il estimer, des perspectives réformatrices.
Il semble aussi penser que l’effort en question pourrait favoriser la (re)floraison de la raison parmi les musulmans, en obligeant l’esprit (religieux) à faire usage de sa réflexion logique. Ce qui éloignerait les écueils de la croyance élémentaire (superstition, complotisme).
C’est de l’excellent travail théorique, à encourager. Mais je pense que c’est sans espoir sur le fond. D’abord, les tenants de certaines interprétations (ou des lectures littéralistes teintées par les traditions) ont la fâcheuse habitude de recourir à la violence pour combler les lacunes de leurs réflexions. Ensuite, je ne crois pas que la lecture du coran qu’il préconise soit de nature à modifier fondamentalement les comportements les plus problématiques des musulmans.
Mais cette approche, qui est parfaitement défendable dans un contexte musulman, avec des arguments purement musulmans, et qui donc peut rencontrer un certain succès parmi les croyants, peut favoriser une étude objective des textes fondateurs, laquelle peut à son tour favoriser une certaine prise de distance avec ce matériel. Ainsi, il me paraît évident qu’une démarche purement logique va conduire naturellement l’esprit à désacraliser progressivement le message de l’islam. Et ce serait là le but ultime à viser à mon avis.
Eternelle naïveté de ceux qui se croient meilleurs que les autres, qui pensent être en situation de négocier la paix en lieu et place d'un vain peuple, ignorant et belliqueux.
RépondreSupprimerSous prétexte que vous avez des amis musulmans, l'islam ne serait pas haïssable. J'aimerais bien connaître le rapport entre votre poignée d'amis musulmans, et le poids politique du milliard et quelque de musulmans.
Vous êtes "absolument certain" que vos amis ne sont pas des exceptions. Peu importe qu'un millénaire et demi d'histoire démente votre arrogante certitude. Ce sont vos amis et vous en êtes certain ; cela devrait donc suffire aux milliards d'hommes qui, à travers le monde, ont eu à souffrir de l'islam et en souffrent encore aujourd'hui.
Incroyable aveuglement du narcissisme contemporain ! Sous prétexte "qu'elle a des amis", la "Me Generation" se croit plus maligne que tous les sages qui l'ont précédée, que la majorité butée qui, elle, ne croit pas à votre pipeau islamophile.
Pourquoi cette insistance curieuse à prétendre que nous ne comprenons rien à l'islam ? Parlez pour vous, si vous y tenez ! Et en effet, pour se convaincre que l'islam est une religion de tolérance et de paix après avoir lu le coran, et des centaines d'articles d'experts, il faut ne rien comprendre à rien ! Ou être tellement aveuglé par ses fantasmes que l'on refuse de reconnaître la réalité.
"Nous" comprenons très bien l'islam, au contraire, et c'est ce qui ennuie tant les Occidentaux islamo-complaisants, et les musulmans eux-mêmes.
"Nous" comprenons très bien que l'islam est haïssable, pour toute une série de raisons qui a été mille fois exposée et que je ne me donnerai pas la peine de rappeler ici.
Qu'est-ce qui vous dérange dans la haine ? La haine est une excellente chose lorsqu'elle s'applique avec pertinence et circonspection.
Mais vous préférez la calomnie et le mensonge. "Ils vont se contenter de relayer les nouvelles, vraies ou fausses, qui nous apprennent que les intégristes recrutent dans nos banlieues, que l’ISIS a décidé d’exciser toutes les femmes d’Irak et de Syrie et qu’il n’y a désormais plus de communauté chrétienne à Mossoul", dites-vous.
Les nouvelles vraies ou fausses ? Les intégristes ne recrutent pas dans nos banlieues ? L'ISIS n'a pas décidé d'exciser les femmes ? Il subsiste quelque chose de la communauté chrétienne de Mossoul ?
Vous rejetez tout le monde dos à dos, vous vous employez à jeter le doute sur les faits les plus flagrants, vous faites comme si toutes les opinions se valaient, que la vérité n'existait pas et que vous étiez au-dessus de la mêlée.
Dans un effort désespéré pour paraître respectable. Etre inséré dans la bonne société est-il donc si important à vos yeux, que cela vous conduise à nier l'évidence ?
Si l'un d'entre vous croise Robert Marchenoir, est-ce qu'il aurait la charité de lui mettre un bon coup de barre à mine sur le crâne, histoire de lui faire purger par les narines la merde négationniste qui lui tient lieu de cervelle ?
SupprimerAccessoirement, ça nous ferait des vacances.
Merci
Lol
SupprimerTout être humain, à peu près normalement constitué, est contre la violence..
RépondreSupprimerMais à l'instar de l'Algérie qui avec très peu d'activistes (mais très cruels et très méchants) a eu l'air de faire basculer (par la force) sa population contre la France jusqu'à l'Indépendance en 1962,
les processus de "terrorisation" et de "cohérence entre musulmans" (si tu n'approuves pas les musulmans, tu en es un de mauvais, donc toi et ta famille vous êtes morts) s'appliquent partout avec les mêmes règles.
Même si à titre de l'être humain individuel, tout est possible, en groupe, il est illusoire d'espérer une issue heureuse, hélas !
Voici un blog pour mieux comprendre l'islam:
RépondreSupprimerhttp://vers-le-firdaws.blogspot.com/
Bonne lecture. C'est simplifié pour les francophones.
Alain Jean Mairet, lis ce que j'ai écris sur mon blog. Je veux vraiment ton bien, qu'Allah te guide. Signé abou Yahya, un converti fils de parents "occidentaux".
RépondreSupprimerPourquoi pas? Voici ce que j'y trouve, tout au début:
Supprimer"Si quelqu'un aurait dit au Messie 'Issa ("Jésus") devant lui: "Tu es Dieu et aussi son fils, et ta mère c'est la mère de Dieu, et le Saint-Esprit c'est une partie de Dieu et de toi."
Probablement qu'il n'aurait pas pu patienter, et aurait mis à mort la personne sur le champ!"
Édifiant, en effet. Merci pour ce précieux éclairage de la psyché musulmane.
Je sais bien que les musulmans s'imaginent faire le bien en mentant aux kouffar, voire en les tuant et les torturant. Se situer hors de l'islam, c'est s'attirer le châtiment de dieu, et rien n'est pire que cela. Ainsi, des manuels de droit musulman (signés par ex. Mawardi ou Nawawi) prévoient explicitement de torturer à mort les apostats (ou plus exactement les musulmans qui refusent de prier) pour augmenter leurs chances de se reconvertir à la "vraie religion". Il n'y a pas de limite à cette folie, car elle dépend d'une utopie située au-delà de la mort.
Pour moi, c'est non, Abou Yahya, sans doute définitivement. Je préfère fonder mes principes sur la vie, ou du moins ce que je peux en percevoir. D'autant que parmi ces perceptions, il y a de très nombreuses et très solides raisons de penser que votre coran, votre religion entière, est une grossière supercherie. La plus grossière de toutes celles que j'ai examinées, même.
Quelques pistes: lisez donc attentivement les descriptions des aventures d'Abraham et d'Agar à La Mecque. Ce qui est dit du terrain, de la végétation, de la géographie des lieux, surtout la notion de vallée, les collines de Marwah et Safâ, les deux entrées dans la ville, par des fissures dans la roche, dont l'une donne sur un défilé de canyons. Et puis, quand vous ferez votre Hajj, tâchez de vous figurer ça sur place. Bonne chance. Et si vous avez le temps, ensuite, passez donc par Pétra en rentrant chez vous...
De la part d'un kâfir qui vous veut du bien.
Ben visiblement, votre copain musulman est en vacances !
RépondreSupprimerL'islam s'est construit contre la chrétienté. L'islam est intrinsèquement, théologiquement, opposé à l'occident.
RépondreSupprimerOui, il y a des musulmans qui s'intègrent mais en étant de mauvais musulmans. Etre intégré en occident ou être un bon musulman, il faut choisir. Et la plupart penchent, de manière bien naturelle, du coté de l'intégration partielle, à reculons, c'est-à-dire de l'échec d'intégration.
Il faut arrêter de croire que le simple geste de poser le pied sur la terre de France fait, par je ne sais quelle magie, oublier à l'étranger ses origines, sa culture et sa religion.
C'est si compliqué à comprendre et à admettre ? Que celui qui a des yeux pour voir voit.
Cela implique de mon point de vue deux politiques (qui n'ont, hélas, aucune chance de voir le jour) :
1) zéro immigration musulmane. Oui, limiter l'immigration sur des critères religieux.
2) faire de la sortie du pétrole une priorité absolue technico-économique, un peu comme les programmes Manhattan ou Appollo, afin que les pétromonarchies retournent au plus vite au cul des chameaux (qu'elles n'auraient jamais du quitter).
Le christianisme s'est construit contre le judaisme .Le christianisme est intrinsèquement, théologiquement antisémite...C'est pourquoi les chrétiens dans leur immense majorité ont participé à la shoa...Facile non?
SupprimerComment expliquer que les mêmes textes, la même culture poussent dans les années 40 des musulmans à cacher des juifs ( voir l'histoire de la grande mosquée de paris) et qu'aujourd'hui ils peuvent nourrir un antisémitisme certain?
Comment expliquer que les mêmes textes, la même culture faisant des juifs le peuple déicide encore peu soit aujourd'hui source de fraternité?
L'essentialisation de l'islam et des musulmans est complétement artificielle , elle masque de profond facteurs situationnel...Quelques années d'une petite crise économique et identitaire et voilà l'occident en proie au populisme, aux crispations , ressort Jeanne d'Arc et Charles Martel pour mieux enterrer le message de l'évangile .
Idem pour les athées, les rationalistes . Les sciences humaines , économiques, pourraient leur permettre de relativiser, de redonner à chaque choses sa juste valeur, sa juste place ...Mais pas plus que les autres ils ne fond preuve de raison , de discrimination pour hiérarchiser les risques , leurs causes et leurs très probables conséquence...
L'islamisme qui a succédé au communisme avec la fin de la guerre froide a l'immense qualité de maintenir un certain statu quo dans le désordre mondiale. Désordre qui profite à une petite élite de privilégiés , élite dont la folie égoïste mène plus surement l'humanité à sa perte que la folie de la poignée de psychopathes djihadistes au moyen orient.
Le christianisme a pour prophète un crucifié, l'islam un conquérant.
SupprimerMais, bien sûr, cela n'a aucune importance. Il faut contextualiser. Tout le reste est de l'infâme "essentialisation". N'est-ce pas ? Comme si les êtres et les choses n'avaient pas une essence.
Si ce genre de sophismes vous amuse ... Moi, ça ne m'amuse pas tellement. Je dois manquer d'humour.
Et puis même, admettons un instant pour le débat que vous ayez raison, que votre opinion ne soit pas lâche et malhonnête (ce que je ne crois pas une une seconde) : combien de temps faudra-t-il pour que l'islam cesse d'être un danger ? Un siècle, deux siècles ? Et il faudrait accepter que, pendant ce temps, la société et le mode de vie que nous aimons fassent l'objet de cette expérimentation hasardeuse à l'issue incertaine ?
Cela ne tient pas la route.
Nota : votre courageux anonymat n'aide pas à vous considérer comme un interlocuteur digne de foi.
http://fboizard.blogspot.fr/2014/08/linfame-essentialisation.html
SupprimerPoudre aux yeux. Les musulmans se sont toujours opposés à leurs califes. Le premier calife déjà a mené des guerres terribles pour réimposer l'islam, par la violence, après la mort du prophète, à des populations arabes rétives (enfin, selon la fable musulmane). Et de fait, le califat s'est imposé.
RépondreSupprimerLes musulmans que nous trouvons modérés n'ont aucune espèce d'importance pour le déroulement des événements. Le coran les traite d'hypocrites, à peine moins condamnables que les mécréants. Ils n'ont jamais défini l'islam. Et ils n'auront pas la moindre chance d'y parvenir aussi longtemps qu'ils s'obstineront à répandre et défendre la sacralité des croyances sur lesquelles siègent leurs califes et autres dirigeants.
Ce sont eux, nos pires ennemis, en vérité, tous ces menteurs pathologiques qui prétendent que l'islam peut être pacifique. Sans eux, ou plutôt sans leurs mensonges grotesques, nous ne ferions qu'une bouchée des jihadistes et ils pourraient construire des civilisations viables.
Ils sont les artisans de leur propre malheur depuis plus de mille ans. Tâchons au moins de ne pas les imiter.
A part dire Que ces pretendus musulmans de isis font honte a la majorite des musulmans de part le monde et nous cause un tord enorme au quotidien, Que leurs abominations me revoltent, Que je les hais et aimerais les voir tous pendus au bout d une corde, mais Que je suis simple musulmane, citoyenne francaise, forcee de constater, impuissante, la degradation poussee de l image de ma religion et de sa communaute, a cause de ces chiens de terroristes qui n ont rien compris a leur but dans ce monde.. Que puis je faire d autre? Prier pour les opprimer, prier pour les opresseurs.. pleurer, crier, regretter, etre desolee...Que puis je faire de mieux cher monsieur? A part dire que certes je comprends la haine et la peur qu ont beaucoup de gens vis a vis de l Islam, mais jurer que non, oh que non le Coran et Dieu n ont rien a voir avec ces abominations ... A mon niveau, que puis je faire d autre?
RépondreSupprimerRien. Vous ne pouvez rien faire d'autre et je ne vous en demande pas plus.
SupprimerMaintenant, si vous voulez développer et travailler un peu votre commentaire, je me ferais un plaisir de le publier et de veiller à ce qu'il soit lu et entendu.
Oui avec plaisir, pourquoi pas.. Mais d'un autre côté je me dis a quoi bon? A quoi bon continuer d'essayer de convaincre la terre entiere que NON l'Islam ce n'est pas cela, que cette secte des khawarij (c'est ainsi que le prophète (sur lui la paix et le salut) les appelait, car oui ils existaient deja a son epoque et le prophète les combattait, il y a egalement des hadith (recit prophetiques) où le prophète nous ordonne de tuer ces khawarij car ils sèment la discorde dans le monde) n'a rien compris a l'Islam, ce sont des fous.. Rien de plus.. Je prie quand même Dieu afin qu'IL les guide dans le droit chemin, et qu'IL nous preserve de leur mal.
SupprimerJe suis fatiguée d'essayer de convaincre des gens qui ne veulent plus faire d'effort pour comprendre (ce que je peux comprendre également.. bien que cela m'attriste énormément) alors le mieux que je puisse faire au quotidien, c'est de sourire a mes voisins, être bonne et respectueuse envers eux et les gens que je croise tous les jours, et ce même s'ils ne sont pas musulmans, car la meilleure façon pour les musulmans finalement de prouver au monde qu'ils ne sont pas des monstres, c'est déjà de montrer un bon comportement et du respect envers autrui non? Malheureusement beaucoup oublient cela...Mais n'oubliez pas, surtout n'oubliez pas, qu'avant d'etre des musulmans nous sommes des humains, et que la violence, les erreurs de certains d'entre nous ne saurait être la cause de notre religion, mais de nous même. Les gens mauvais existent de partout, et si je vois quelqu'un de mauvais commettre du mal est ce que je vais dire "ahhh regardez le c'est a cause de sa religion qu'il est ainsi! Car sa religion est mauvaise!" non.. Je me dirais que voila, il est mauvais, c'est tout. Ces gens, terroristes égarés, malheureusement justifient leurs actes au Nom de Dieu! Mais Dieu ne leur a jamais demandé de semer le désordre sur terre et de faire souffrir de la sorte. C'est vrai, le jihad existe, AVEC DES CONDITIONS, que ces gens là ne respectent pas, que 90% des pseudo jihadistes ne connaissent surement même pas puisqu'ils font le "jihad" à leur sauce avec leurs règles en prétendant que cela vient de l'Islam.. Le Jihad existe c'est vrai, mais je peux vous promettre que 98% des Musulmans n'ont vraiment aucune intention de convertir la France, ou les US a l'Islam, et encore moins de convertir des gens par la force ou la torture.. Mais qu'ont t'ils dans la tête ces crétins de terroriste bon sang????? Depuis quand on force les gens a se convertir? Depuis quand torturer quelqu'un va t il le pousser a aimer Dieu??? ça n'a aucun sens, ces gens sont donc fous.. Je n'ai pas d'autre explication veuillez m'en excuser.. Je n'ai rien de meilleur a dire en fait car je ne sais pas quoi dire de mieux, je suis juste fatiguée, déprimée, et lassée de regarder les infos que je ne regarde plus, lassée de lire les journaux et de voir aussi -il faut le dire- les médias en rajouter aussi quelques mensonges par ci par là pour augmenter la peur dans le coeur des gens.. Alors je n'ai plus de tv, et quand je veux eviter de gacher ma journée, je ne la commence pas en lisant les news sur internet...et ehhh vous savez comment je suis tombée sur votre article? En tapant dans google "je suis musulmane et ISIS me fait peur.."
Merci de votre écoute.
Cordialement
[monprénom].[monnom]@gmail.com
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