Dans un épisode précédent, nous avons vu que Top 10 des plus grandes fortunes mondiales, comme n’importe quel autre classement ou découpage de la population par tranches de revenus, n’est pas stable dans le temps. C’est-à-dire que sa composition change d’année en année ; les ultra-riches de l’année dernières ne sont pas nécessairement les ultra-riches de cette année : il peuvent avoir étés - et sont souvent - remplacés par des nouveaux venus.
Voici une illustration du phénomène issue du Global Wealth Report 2013 de Crédit Suisse (page 29) cette fois-ci sur la base du Top 100 des plus grandes fortunes mondiales selon Forbes :
Lecture : si vous faisiez partie du Top 100 en 2003 (la courbe verte), vous aviez 82% de chances d’y être encore en 2004 – c’est-à-dire que vous aviez 18% de chances d’être remplacé par un autre qui a gagné plus que vous ou perdu moins. En 2005, ce « taux de survie » passe à 72% puis à 64% en 2007 et ainsi de suite jusqu’en 2013, dix ans plus tard, où seuls 44% des membres originels du club sont encore là. En moyenne, cinq ans après avoir été classé dans le Top 100, le taux de survie était de 57,25%.
Les données sont ici, page 115.
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