Dépense moyenne par élève

Dépense moyenne par élève, en euros constants aux prix de 2011 :

1980199020002010
Premier degré3 0073 7405 2685 869
Second degré6 0097 1799 2559 817
Supérieur7 6508 3869 77111 671
Tous niveaux4 5375 6417 5668 312

J’observe donc que la dépense moyenne par élève a augmenté continuellement depuis – au moins – les années 1980 et que la décennie écoulée n’échappe pas à la règle. De là, je conclue que celles et ceux qui affirment que les difficultés rencontrés par l’Éducation nationale sont dues à une réduction des moyens qui lui sont alloués sont des fumistes.

La réalité, c’est que nous n’avons jamais dépensé autant et que, pourtant, notre système éducatif n’a jamais été aussi déficient. C’est un fait.

Source : Insee.

26 commentaires:

  1. @GK,

    Ce manque d'efficience manifeste n'est pas lié à l'Etat comme système d'action public mais à l'idéologie dominante au sein des instances de décision du ministère de l'éducation nationale.

    Le pédagogisme fait des ravages, tout comme l'arrivée à l'école de l'entreprise privée. Je n'ose parler de culture d'entreprise à ce propos tellement l'expression me brûle le coeur.

    Le pédagogisme, dont l'essence et d'abattre toute forme de frontière entre les agents -comprenez le maître et l'élève - afin d'atteindre la parfaite fluidité et horizontalité entre ces derniers venus en ce lieu maximiser leur intérêts, est clairement d'essence "néo-libérale", non ?

    Il convient de lire notamment sur ces sujets "L'enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes" de Michéa ou "Culture de masse ou culture populaire" ainsi que "la culture du narcissime" de Christopher Lasch.

    L'idéologie du marché n'a jamais été autant présente au sein des théories de l'éducation à l'oeuvre au sein de l'école, c'est un fait.

    Plus le marché gagne du terrain, plus la capacité critique des élèves décroît au profit du profit des vendeurs de diverstissements.

    L'homme nouveau est un consommateur docile, sans Histoire, dont l'esprit est façonné par celui du marché. Il faut donc investir l'école.

    La promotion de l'autonomie intellectuelle est morale est rarement tolérée par les idéologie totale.

    La vraie question porte donc sur l'idéologie à l'oeuvre au sein de l'école depuis 30 ans.

    Ne confondons pas les problèmes liés à la gestion administrative du ministère, soit la performance de l'Etat en ces matières, avec l'idéologie éducative à l'oeuvre depuis si longtemps et ces résultats concrets auprès des élèves.

    Le néolibéralisme à fait son temps. Ce libéralisme, laissé à lui même, détruit peu à peu le monde, les singularités, les cultures, afin de tout convertir en chiffres et en utilité immédiate.

    Le libéralisme, l'idéologie du marché, là est le problème.

    L'école ? C'est combien ? La question, qui mérite considération, reste néanmoins secondaire.

    Le libéralisme éducatif est bien plus problématique en terme d'éducation citoyenne que les problèmes du mammouth administratif, qui existent pourtant, c'est indéniable.

    Et c'est ainsi que lentement, le libéralisme livrée à lui-même, nous mène au néant.

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  2. Errata
    ...l'autonomie intellectuelle et morale...
    ... livré à lui-même...

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  3. Rick la Trick06/09/2013 09:48

    la seule chose que j'ai comprise du commentaire ci-dessus, c'est que vous ne savez pas bien ce que c'est que le libéralisme.

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  4. Arjuna,
    Le lien que vous faites entre pédagogisme et « idéologie du marché » me laisse sans voix. Pour un peu, je suis sûr que vous pourriez me démontrer que la planification soviétique était, elle-aussi, une entreprise « néolibérale » en ce sens qu’elle cherchait à satisfaire (sans y parvenir) les demandes des consommateurs d’URSS.
    Je vais vous la faire très simple : je souhaite m’offrir un service d’enseignement pour mes enfants. Ce que je veux, en tant que père, c’est que mes enfants reçoivent la meilleure formation possible au meilleur prix possible. Or, l’État m’oblige à financer une administration publique dont les services sont notoirement déficients, qui coûte une fortune et qui, manifestement, fait passer l’intérêt de ceux qui y travaillent bien avant le mien et celui de mes enfants. J’ai effectivement encore la possibilité d’opter pour le privé hors contrat ; auquel cas je paye deux fois.
    Si vous appelez ça du « néolibéralisme », il est clair que je ne suis pas « néolibéral ».
    Le marché n’est pas une « idéologie ». C’est un fait, une constante humaine. « Détruisez un marché libre, disait Churchill, et vous créerez un marché noir » ; tous les économistes soviétiques qui ont participé au Gosplan confirmeront. La seule alternative au marché, c’est l’échange forcé, la coercition : en l’espèce, il est question de contraindre les parents à payer (fort cher) un (mauvais) service dont ils ne veulent pas. Nous sommes en plein dedans.

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  5. Le Diable probablement06/09/2013 09:56

    Bla, bla, Michéa, bla, bla, Lasch, bla bla.

    SYSTEMATIQUEMENT les 2 mêmes références périmées de prof "réac" illettré qui se plaint de l'"inculture" de ses élèves. À mourir de rire.

    "L'idéologie du marché n'a jamais été autant présente au sein des théories de l'éducation à l'oeuvre au sein de l'école, c'est un fait."

    La seule chose qu'on peut répondre à ça, je pense que c'est, en bon français, LOL.

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  6. @GN,

    Mais jamais à aucun moment je ne dénie à quiconque de mettre ses enfants dans le privé. C'est d'ailleurs ce que pour ma part je ferais à cette heure. Ensuite, je ne nie pas le marché, mais le marché comme système a partir duquel tout le reste est organisé. Je ne récuse ni le travail ni la propriété privée. Je ne suis pas communiste. Je plaide pour que le paradigme liberté soit contrebalancé par celui d'égalité. Voilà pourquoi je parle de marché livré à lui-même et de la nécessité pour chacun d'avoir su forger les armes de son autonomie intellectuelle et moral - boulot en partie de l'EN s'agissant de l'autonomie intellectuelle - GK.

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  7. Errata

    ...à quiconque le droit... morale...

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  8. à Le diable probablement

    Prof ? Illettré ? Pourriez-vous préciser ?

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  9. Arjuna,
    Contrebalancer le paradigme liberté par celui de l’égalité ? Mais n’est-ce pas – précisément – la raison d’être de l’Éducation nationale, administration publique, financée par l’impôt, totalement centralisée, obligatoire et collectiviste ?
    Comment peut-on, sans rire, parler de « marché livré à lui-même » dès lors qu’il est question du système éducatif français ? L’éducation, en France, est à 90% publique et les 10% qui restent sont régulés et contrôlés par l’État : c’est ça que vous appelez le « marché livré à lui-même » ?

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  10. @GK,

    Pourquoi vous obstinez vous à faire un lien idéologique entre les méthodes de gestion de l'administration de ce ministère et et l'état de l'enseignement ?

    La gestion étatiste de ce ministère, l'idéologie étatiste qui peut y présider, n'a pas de lien avec les théories de l'éducation qui innervent actuellement l'enseignement - ses méthodes et son contenu.

    D'un côté le mammouth, puis, au quotidien dans les programmes, le pédagogisme au forceps. Ce dernier est, lui, directement lié au libéralisme éducatif.

    Le monstre administratif est étatiste, mais les théories de l'enseignement actuellement validée sont à créditer sur le compte du libéralisme contemporain - le marché totale et le remplacement du citoyen par le consommateur.

    Les choses me paraissent claires.

    D'un côté, la structure de gestion des fonctionnaires, de l'autre l'idéologie à l'oeuvre dans les programmes et auprès des élèves.

    Et ce n'est pas "Le Diable probablement" qui niera cette évidence tant sa clairvoyance est connue par delà les frontières du vaste monde.

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  11. Errata,

    ...validées... total...

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  12. @ Le diable probablement,

    Etes-vous sûr que la phrase reproduite ci-dessous est correcte au regard des règles de la syntaxe ?

    "La seule chose qu'on peut répondre à ça, je pense que c'est, en bon français, LOL."

    Oui ? Non ? Pas d'avis ?

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    1. Le Diable probablement06/09/2013 11:22

      @ Arjuna

      On écrit « Êtes-vous sûr », avec un accent.

      Et que pensez-vous de cette phrase :

      « Le néolibéralisme à fait son temps. »

      Que vous n'avez pas jugé bon de corriger dans vos innombrables errata ?

      À pédant, pédant et demi.

      Ou, en bon français : « Va donc te faire foutre, abruti.»

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    2. @Le Diable probablement,

      Les règles typographiques - éditions 2002 - retenues par l'Imprimerie nationale, n'imposent pas l'accent sur la majuscule - bien que cela soit conseillé. Nous ne sommes donc pas en présence d'une faute rédhibitoire.

      Je confesse un manque d'attention s'agissant de la rédaction des commentaires que je "poste" sur ce blog - qui par ailleurs est de qualité bien que totalement opposé à mon positionnement politique - et m'en excuse auprès de notre hôte.

      En revanche, l'erreur de nature syntaxique est une faute contre l'esprit de la langue, ce qui est bien plus grave.

      Ne soyez pas fâché, Belzébuth, que l'on réponde avec ironie - elle est bienveillante - à vos mises en cause sans lien immédiat avec le débat courtois qui a lieu ici.

      Cordialement.

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    3. @ Le diable probablement

      Ah, zut, encore un "errata".

      Il fallait écrire - édition 2002 -, soit l'édition de 2002 du "Lexique des règles typographiques en l'usage à l'Imprimerie nationale" ; "editions 2002 signifiant "les éditions 2002".

      Ah vraiment zut alors. Pouyouyou dirais-je même...

      ;-)

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    4. Le Diable probablement06/09/2013 12:37

      Mon Dieu, nous sommes en présence d'un authentique abruti. Il va bientôt citer Renaud Camus, le con !

      En français, on utilise des chevrons (ces petits trucs-là : « ») pour les guillemets.

      On n'utilise pas les guillemets anglais (ceux-là: “ ”).

      Et on n'emploie encore moins le guillemet droit, signe typographique utilisé pour représenter l'unité de longueur d'un pouce (celui-ci : ").

      On n'utilise pas non plus de trait d'union pour faire d'aparté comme vous le faites plus haut, mais des tirets, et encore, c'est une pratique anglaise plutôt que française.

      Bref, non seulement vous êtes con, mais vous ne lisez pas les livres que vous citez, ou êtes trop idiot pour appliquer les règles qui y sont écrites.

      Par dessus le marché, vous ne vous sentez pas obligé d'obéir aux règles que vous avez mal apprises, puisque, nous dites-vous, vous « manquez d'attention s'agissant de la rédaction des commentaires » (notez au passage cette langue, superbe). Bah voui, c'est commode.

      Et après vous accusez les autres de fauter contre l'esprit de la langue. C'est quoi, l'esprit de la langue française, au juste ? Est-ce que ce serait écrire comme un cochon, dans une langue moche, en corrigeant ses fautes après avoir fait sous soi, tout en se permettant de reprendre les autres ? Fort bien.

      Quant au « débat » auquel vous croyez être en train de participer, il s'est clos à peu près au moment où vous avez envoyé votre premier commentaire. On ne débat pas avec n'importe qui.

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    5. @ Le diable probablement,

      1. J'utilise les guillemets qui sont disponibles sur mon clavier.

      2. J'utilise les tirets conformément à l'usage que vous relevez, et ces derniers sont tout à fait autorisés en français.

      3. Vous ne semblez pas comprendre, a priori, le sens des mots que vous lisez et employiez, puisque vous écrivez:

      "Par dessus le marché, vous ne vous sentez pas obligé d'obéir aux règles que vous avez mal apprises, puisque, nous dites-vous, vous « manquez d'attention s'agissant de la rédaction des commentaires »"

      a) Le fait de manquer seulement d'attention (mon propos)indique bien que les règles ont été apprises. A défaut, il ne s'agirait pas d'un simple manque d'attention.

      b) Le fait d'indiquer dans la même phrase que ces règles ont mal été apprises enlève enfin tout sens à cette phrase

      c) comment valider l'idée qu'un simple manque d'attention puisse être à l'origine de l'erreur quand, dans la même phrase, on formule en même temps l'hypothèse d'un défaut d'obéissance à des règles mal apprises ?

      Vous voyez bien que tout cela n'a pas de sens.

      4. L'hypothèse selon laquelle vous maîtrisez mal les définitions des mots que vous employiez peu certes être évoquée comme je le fais plus haut.

      Cela étant, une autre explication est possible. Cette explication, j'ai pu l'évoquer précédemment ; elle vient d'ailleurs confirmer le premier diagnostic, et consiste en un problème notable de syntaxe.

      En ce cas, c'est à la mauvaise construction de votre phrase - règles mal apprises ? - qu'il nous faudrait imputer la faute de sens dont vous êtes l'auteur.

      Je pense que c'est ce qui vous est encore arrivé avec la phrase reproduite ci-dessus. Mais je peux faire erreur bien sûr.

      Voilà comment vous avez vous-même, me semble t-il, illustré ce que c'est que fauter contre l'esprit de la langue.

      Bravo !

      ps : pour ma part, je débat avec n'importe qui, la preuve.

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    6. Le Diable probablement06/09/2013 14:33

      Vous ne savez pas conjuguer le verbe « employer », ni le verbe « débattre ».

      Et non, vous utilisez des traits d'union (-). Pas des tirets (—). Encore raté. Vous êtes vraiment nul.

      Pour ce qui est de la construction de ma phrase et son problème notable de syntaxe, nous attendons toujours vos explications lumineuses.

      Je ne doute pas qu'elles éclipseront facilement votre nullité orthographique et grammaticale.

      Et ça veut donner des leçons de français. Peut-être même que ça en donne ! Horresco referens.



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    7. @Le diable probablement.

      C'est à vous d'expliquer cette phrase qui manifestement ne veut rien dire.

      "Par dessus le marché, vous ne vous sentez pas obligé d'obéir aux règles que vous avez mal apprises, puisque, nous dites-vous, vous « manquez d'attention s'agissant de la rédaction des commentaires »"

      On ne peut évoquer concomitamment un seul manque d'attention dans la rédaction et un défaut de connaissance des règles orthographiques ou des règles mal apprises.

      Si c'est un défaut de connaissance d'une règle qui produit l'erreur ce n'est pas un problème d'attention.

      Il est quand même problématique que vous attendiez de votre interlocuteur une explication quant au sens de vos phrases.

      Sur le reste, le i de trop ou le s en moins, cela relève du défaut d'attention je le confesse à nouveau. Quant au tiret, j'emploie celui du "6" parce que je n'en ai pas d'autre sous la main.

      Remontez le fil des commentaires. Vous verrez que vous êtes venu "répondre" à un de mes "posts" en mettant en cause des fautes de rédaction (français...), ce qui manifestement atteste une agression initiale, et constitue en tout état de cause un échec argumentatif de premier ordre.

      Sur le fond, un point de vue ?

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  13. Arjuna,
    Vous me dites que les errements de l’Éducation nationale n’ont rien à voir avec la gestion de cette administration mais sont la conséquence exclusive des programmes et des méthodes pédagogiques. Il me semble raisonnable de penser que lesdits programmes et méthodes pédagogiques sont le fruit, justement, de la gestion de l’ÉN (volonté de satisfaire le pouvoir politique, rôle prépondérant des syndicats etc…) mais admettons.
    Et là, dans le même mouvement, vous me dites que vous avez-vous-même inscrit vos enfants dans des établissements privés qui, comme vous le savez, sont tenus de respecter les programmes fixés par les pouvoirs publics et dont les enseignants sont soumis – notamment sur les questions pédagogiques – à l’inspection de l’État*.
    Si le problème, c’est uniquement le programme et la pédagogie, l’école privée ne résout rien ou du moins pas grand-chose. Ce qui change fondamentalement entre le privé et le public, c’est la gestion de l’entreprise : le rôle du chef d’établissement, l’existence de véritables équipes pédagogiques, le recrutement du personnel, l’implication des parents, la prise en compte de la concurrence etc…

    * Je suppose, peut être à tort, qu’il s’agit ici d’établissement privé sous contrat d’association avec l’État. Si toutefois ce n’est pas le cas, ma remarque est nulle et non avenue.

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  14. @GN,

    Je n'ai pas d'enfant GN. Mais je les mettrais probablement, si j'en avais, dans l'enseignement privé catho.

    J'estime, peut-être à tort, que les problèmes de discipline y sont mieux régulés, et le principe d'autorité du maître - des adultes sur les enfants en général - sur l'élève, moins remis en cause. L'enseignement exige une relation verticale indiscutée entre le maître et l'élève.

    Au surplus, je pallierais moi-même les carences du système - cours payants, actions personnelles...

    Je ne suis pas favorable à une intervention trop forte des parents au sein de l'école.

    Pour finir, je ne pense pas que le droit de la fonction publique et l'ensemble des textes permettant de gérer administrativement l'institution, donnent lieux à la mise en oeuvre de programmes et pratiques éducatives particulières - ou alors très à la marge et hors de toute volonté idéologique particulière, soit le simple cours des choses.

    Ces projets éducatifs que je conteste sont l'oeuvre d'idéologues pour qui la structure administrative, par sont caractère rigide, peut même apparaître comme un vecteur d'efficacité quant à la réalisation, à l'école, de ce principe de dérégulation qu'ils promeuvent - perte de verticalité des rapports entre le maître et l'élève notamment.

    Le découplement entre les règles - l'esprit l'idéologie qui y demeure - destinées à la formation de l'élève et celles destinées à la gestion du mammouth et de ses fonctionnaires, est clairement acté ; il peut l'être d'ailleurs pour la raison que lesdites règles de gestion administrative ne fondent pas par elle-même un programme pédagogique.

    Bienvenue en Chine ?

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    1. Le Diable probablement06/09/2013 14:53

      « Pour finir, je ne pense pas que le droit de la fonction publique et l'ensemble des textes permettant de gérer administrativement l'institution, donnent lieux à la mise en oeuvre de programmes et pratiques éducatives particulières - ou alors très à la marge et hors de toute volonté idéologique particulière, soit le simple cours des choses. »

      Et ça donne des leçons de syntaxe. Je l'avoue, cette deuxième virgule est très audacieuse. Ça doit demander des années de pratique avant d'arriver à un tel niveau.

      « Ces projets éducatifs que je conteste sont l'oeuvre d'idéologues pour qui la structure administrative, par sont caractère rigide, peut même apparaître comme un vecteur d'efficacité quant à la réalisation, à l'école, de ce principe de dérégulation qu'ils promeuvent - perte de verticalité des rapports entre le maître et l'élève notamment. »

      Ça écrit comme un cochon élevé à la méthode globale (son/sont), et ça donne des leçons de français. Embarrassing.

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    2. @Le Diable probablement

      Je vous accorde que la première phrase n'est pas idéale, mais la seconde me semble correcte bien qu'un peu longue et compliquée.

      Il reste qu'il s'agit-là de discussions rapides sur un blog où il faut tenter de synthétiser son point de vue dans un délai restreint.

      Et sur le fond, un avis ?

      Toujours rien ?

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  15. Cédric Salvador08/09/2013 19:30

    Mettre l'échec d'un secteur qui est un monopôle d'Etat entièrement planifié(les programmes viennent d'en haut jusqu'à preuve du contraire) sur le dos du libéralisme, il ne faut pas avoir peur de la contradiction.

    Même si l'étendue de votre connaissance du libéralisme est apparue dans sa plénitude quand vous avez invoqué le néolibéralisme et Michéa.

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  16. "Le pédagogisme, dont l'essence et d'abattre toute forme de frontière entre les agents -comprenez le maître et l'élève - afin d'atteindre la parfaite fluidité et horizontalité entre ces derniers venus en ce lieu maximiser leur intérêts, est clairement d'essence "néo-libérale", non ?"

    Vous êtes passé maître dans l'art de faire des amalgames à partir de caractéristiques secondaires totalement accessoires. Un peu de clarification des concepts s'impose.

    Le libéralisme, c'est la propriété naturelle et le principe de non-agression, rien d'autre.
    Et justement, le droit de propriété, c'est le droit d'exclure, de discriminer, de placer des frontières. Donc tout l'inverse de votre horizontalisation forcée qui me semble plutôt d'inspiration communiste (comme d'ailleurs l'immigrationnisme débridé, négation de la propriété du sol).

    Si un type se pointe chez moi sans permission pour essayer de "fluidifier" et d'"horizontaliser" mes rapports avec ma famille, je me fiche de savoir quelle est son inspiration philosophique: le libéralisme stipule que j'ai le droit de le foutre à la porte manu militari.
    Eh bien pour l'école, c'est la même chose, mutatis mutandis.

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  17. "Notre système éducatif n'a jamais été aussi déficient". Vraiment ?

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