Bien. Ça ne vous a sans doute pas échappé mais The Economist, aussi connu sous le nom de Pravda du capital (Laurent Joffrin) ou, plus récemment, de Charlie Hebdo de la City (Arnauld Montebourg), vient d’en remettre une couche. Après A country in denial (mars 2012) et The rather dangerous Monsieur Hollande (avril 2012), voici The time-bomb at the heart of Europe dans lequel l’éditorialiste estime que notre beau pays est aujourd’hui la principale menace qui pèse sur les cieux déjà bien assombris de la zone euro. Nous n’allons pas revenir sur le fond de l’article ni sur les réactions outragées et néanmoins parfaitement synchronisées de notre petite mafia politico-médiatique. Au lieu de cela, je vous propose un rapide tour de l’internet sauvage et dérégulé pour voir comment notre presse écrite d’élite présente The Economist.
Dans le désordre : l’Expansion nous rappelle, fort opportunément, que « cet hebdomadaire des affaires très influent » est aussi « très libéral » en plus d’être britannique ; plus concis, Le Figaro précise que The Economist est un « influent et libéral hebdomadaire britannique » tandis que le Huffington Post suggère la formule « influent et libéral hebdomadaire britannique du monde des affaires » et qu’au Nouvel Observateur on nous propose le qualificatif d’« hebdomadaire libéral britannique du monde des affaires » ; chez Libération, on parle d’un « influent hebdomadaire britannique du monde des affaires » ; dans les colonnes de La Tribune, on joue la sobriété en parlant d’un « magazine de tendance libérale » comme dans celles du Monde où l’on se contente d’un sibyllin « journal libéral ».
Arrêtons là…
Libéral, mais ayant soutenu Obama.
RépondreSupprimerquel dommage que Ron Paul n'ait pas été choisi par les Républicains !
SupprimerLes français sont prévenus ! Avec ce message :
RépondreSupprimerThe Economist : la France est une bombe à retardement au coeur de l'UE
ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas
Ou comment diaboliser le libéralisme et les libéraux ...
RépondreSupprimerIl est rassurant de constater que les 272 millions d'euros de subventions versés par l'Etat en 2012 pour préserver la diversité et la pluralité de la presse ont servi à quelque chose...
RépondreSupprimerNe soyons pas négatifs, cela aurait pu être pire. D'une part, on relève une louable volonté d'adapter ou de maquiller la dépêche AFP, d'autre part, c'est moins grave que si la presse avait qualifié à l'unisson "The Economist" de journal gauchisant influent dans les milieux altermondialistes...
Jadis, le bon docteur Goebbels décidait qui était Juif et qui ne l'était pas. La presse nationale socialiste franchouille décide qui est libéral et qui ne l'est pas.
RépondreSupprimer