Chronique de l’horreur écologique
Luc Rosenzweig nous propose sur Causeur.fr un article qui, outre le fait qu’il est merveilleusement bien écrit, pose (ou plutôt re-pose) le principe même de la démarche scientifique : le doute et le débat contradictoire. Le réchauffement climatique d’origine anthropique est une théorie - et en aucune manière une certitude absolue ou une vérité révélée – et il est sain, normal et même important que cette théorie soit scientifiquement contestée. Les ayatollahs « réchauffistes » qui prétendent faire taire ou discréditer leurs adversaires se comportent, en effet, comme les propagandistes d’une idéologie totalitaire. S’ils devaient avoir raison, les conséquences des solutions qu’ils proposent sur le genre humain seraient – et je pèse mes mots – apocalyptiques ; Et s’ils se trompaient ?
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Le sujet n’en finit plus de faire débat : j’ai donc reconstruit une série du prix de la baguette (de 250g) en France (les données concernent...
Cette conférence d'un professeur du MIT est un excellent éclairage sur le sujet :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=ZAkM_dV6CFs
Salut A2LBD et merci pour le lien ;)
RépondreSupprimerPar l'usage même du terme "ayatollah" pour nier les thèses que vous contestez vous me paraissez tomber dans une basse controverse idéologique. Dommage.
RépondreSupprimerPar ailleurs, les thèses scientifiques à la différence des opinions ne se discutent pas ailleurs que dans les publications scientifiques. Bien sûr, elles peuvent être contestées par d'autres scientifiques par des publications scientifiques et non des ouvrages destinés au grand public qui rapportent un beau pécule à leurs auteurs, fût-ce en trafiquant des courbes.
Pour l'heure, la majorité des publications scientifiques convergent vers un probable réchauffement. Reste à la minorité de convaincre.
Enfin, les rapports du GIEC font plusieurs milliers de pages. Les avez-vous lus ? ou vous êtes-vous contenté de lire les compte-rendus de la presse qui ne font que quelques dizaines de mots ? (soit une information diluée d'un facteur 2000 au moins).
Pour « ayatollah », vous avez raison ; disons que j’use sur eux de leurs propres armes – ce n’est pas très élégant, j’en conviens.
RépondreSupprimerJe n’ai ni les compétences nécessaires, ni le temps de lire les rapports du GIEC. J’observe qu’un nombre grandissant de gens compétents mettent en cause ses conclusions et lui reproche ses méthodes et – d’un point de vue purement épistémologique – je pense que la structure même du GIEC est inadaptée.
C’est un très vaste débat ; je ne demande rien d’autre qu’il ait effectivement lieu plutôt que de voir une armée de scientifiques plus ou moins proches du GIEC vouloir faire taire Courtillot ou Allègre...